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La France affirme sa position de leader militaire et montre ENFIN les dents dans le Golfe avec un entraînement militaire hors norme dépassant toutes les attentes

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Said LARIBI

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Le régiment de cuirassiers français a mené des exercices d’une intensité inédite aux Émirats arabes unis, révélant la puissance tactique tricolore dans un théâtre stratégique sous tension. Pendant trois jours, …

La France affirme sa position de leader militaire et montre ENFIN les dents dans le Golfe avec un entraînement militaire hors norme dépassant toutes les attentes

Le régiment de cuirassiers français a mené des exercices d’une intensité inédite aux Émirats arabes unis, révélant la puissance tactique tricolore dans un théâtre stratégique sous tension.

Pendant trois jours, les blindés français ont fait trembler le sol aride du Golfe. En plein cœur du désert émirati, Leclerc, CAESAR et VBCI ont été déployés dans un entraînement de haute intensité. Derrière cette démonstration, une réalité : l’armée française teste ses réflexes de combat dans un climat sous haute pression géopolitique.

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Une force prépositionnée dans le sable brûlant

Loin des regards, les soldats français du 5e régiment de cuirassiers ont enchaîné les exercices de combat dans les dunes d’Abu Dhabi. Face aux températures dépassant les 45 °C, les équipages ont déployé leur savoir-faire avec une précision chirurgicale. Objectif : valider leur capacité à opérer rapidement avec les forces locales dans des conditions extrêmes. L’armée a mobilisé ses équipements les plus avancés : chars Leclerc, canons CAESAR et véhicules blindés VBCI.

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Trois jours de feu réel et de coordination tactique

Sur le terrain, les entraînements se sont succédé sans relâche : manœuvres dynamiques, séquences de tir réel et scénarios simulant des assauts ennemis ont été testés. Ces séquences visaient à éprouver les réflexes opérationnels des troupes françaises déjà stationnées dans la région. L’exercice s’inscrit dans le cadre du programme bilatéral Gulf 25, symbole de la coopération militaire entre Paris et Abu Dhabi.

Une symbiose avec les unités émiraties

Le dispositif français ne s’est pas entraîné seul. Des unités émiraties, elles aussi équipées de chars Leclerc, ont été intégrées au dispositif. Ensemble, les deux armées ont simulé des engagements communs dans un scénario de guerre réelle. Ce travail en binôme a permis de valider l’interopérabilité des systèmes, des tactiques et des chaînes de commandement.

Véhicules VBCI et VAB français, et Nimr des Émirats arabes unis. (Photo de courtoisie du 5e régiment de cuirassiers)
Véhicules VBCI et VAB français, et Nimr des Émirats arabes unis. (Photo de courtoisie du 5e régiment de cuirassiers)

Des renforts venus des Alpes pour renforcer le réalisme

La surprise de cet entraînement : l’arrivée d’un détachement du 7e bataillon de chasseurs alpins, spécialement dépêché pour simuler des forces d’alerte. Ces troupes d’élite ont été intégrées au scénario dans une configuration « urgence », permettant de tester la réactivité immédiate des effectifs locaux. Commandos parachutistes, unités de montagne et infanterie motorisée ont opéré de concert avec les blindés, un véritable test grandeur nature.

Une démonstration du commandement combiné

Le poste de commandement tactique franco-polonais, qui assurait la coordination générale des manœuvres, a su démontrer sa capacité à conduire des opérations complexes dans un environnement exigeant. Les transmissions, le pilotage des offensives et la gestion logistique ont été observés avec attention. Cette maîtrise logistique dans un climat hostile est considérée comme un enjeu central dans les interventions extérieures.

VBCI (Photo courtoisie du 5e régiment de cuirassiers)
VBCI (Photo courtoisie du 5e régiment de cuirassiers)

Les blindés Leclerc brillent sous le soleil du Golfe

C’est surtout le char Leclerc qui a tiré son épingle du jeu. Conçu pour l’affrontement de haute intensité, il a prouvé sa robustesse et sa précision dans un environnement désertique. Ses performances de tir, son autonomie de déplacement et sa capacité d’adaptation rapide en ont fait la pièce maîtresse des exercices. L’armée française a salué le travail des équipages, soulignant « leur excellence technique et tactique sur chaque manœuvre ».

Une présence militaire ancrée dans le temps long

Au-delà de la démonstration de force, cette manœuvre s’inscrit dans une stratégie durable. Depuis plusieurs années, la France maintient une base avancée aux Émirats arabes unis, conformément à ses accords de défense bilatérale. Cette présence vise à sécuriser ses intérêts stratégiques dans la région, en particulier face aux tensions montantes dans le Golfe Persique. L’exercice Gulf 25 renforce cette posture, en prouvant la capacité de la France à déployer rapidement ses forces dans des zones à risque.

Tableau récapitulatif : forces en présence et calendrier

Éléments déployés Nombre Origine Remarques
Chars Leclerc 12 France & Émirats Engagement conjoint
Systèmes CAESAR 6 France Tir réel en appui
VBCI 10 France Infanterie mécanisée
VAB 8 France Transport de troupes
Troupes de chasseurs alpins 1 sous-groupement France (7e BCA) Renfort tactique
Période de l’exercice 3 jours Novembre 2025 Climat extrême

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Ce que la France prépare vraiment derrière ces manœuvres

En testant ses unités mécanisées dans le désert, la France montre qu’elle se prépare à tous les types de conflits, y compris les plus rapides et imprévisibles. Plus qu’une démonstration de force, ces manœuvres révèlent un ajustement stratégique face aux nouvelles réalités géopolitiques du Moyen-Orient.

Source : DGA

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