La France dévoile sa nouvelle arme pour protéger son ciel contre les drones, les missiles et les avions ennemis

L’armée française renforce sa défense aérienne avec un système de missiles dernier cri, capable d’intercepter drones, avions et missiles à des vitesses folles et sur de longues distances.

La base aérienne d’Avord accueille l’exercice ASTER25, mobilisant les unités de défense sol-air françaises autour du VL MICA, un nouveau missile redoutable. Cet entraînement stratégique vise à perfectionner la capacité de la France à détecter et neutraliser toute menace aérienne en un temps record, renforçant sa posture de protection du territoire national.

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Une mobilisation générale pour sécuriser le ciel

Pendant une semaine, les meilleurs éléments de la défense aérienne française se retrouvent sur la base d’Avord, dans le département du Cher. Cette base historique, deuxième plus grande de France après Istres, héberge également une flotte d’AWACS pour la surveillance aérienne permanente. L’exercice ASTER25 est conçu pour entraîner les réflexes des opérateurs face à des menaces variées, qu’il s’agisse de missiles, d’avions ou de drones furtifs.

Le dispositif de sûreté aérienne au cœur de l’entraînement

L’objectif principal de cet entraînement est d’optimiser le Dispositif Particulier de Sûreté Aérienne (DPSA), activé lors des grands événements ou en cas de menaces majeures. Tous les escadrons de défense sol-air, de Saint-Dizier à Mont-de-Marsan, en passant par Istres, sont mobilisés. Ensemble, ils forment un réseau ultra-coordonné pour repérer, suivre et neutraliser toute intrusion dans l’espace aérien français.

Le VL MICA : un nouveau bijou de technologie

Vedette incontestée de l’exercice, le VL MICA représente une avancée majeure pour les forces françaises. Développé par MBDA, ce système de défense aérienne à lancement vertical est capable de couvrir 360° autour de lui. Sa rapidité d’interception et sa portée de 80 km en font une arme redoutable contre des cibles aussi diverses que des avions de chasse, des drones ou des missiles de croisière.

Détails techniques du VL MICA

Une défense multicouche pour contrer toutes les menaces

Le VL MICA ne travaille pas seul. Il s’insère dans une stratégie globale où plusieurs systèmes se complètent :

• SAMP/T (portée jusqu’à 150 km) pour stopper missiles balistiques et avions rapides.
• MISTRAL pour les cibles très proches (jusqu’à 6 km).
• VAB ARLAD, véhicules spécialisés dans la lutte anti-drones.
• Serval DSA et Serval LAD, versions mobiles adaptées aux menaces modernes.
• PROTEUS, un système anti-drones avec canon de 20 mm et assistance intelligence artificielle.

Cette complémentarité permet à l’armée française de disposer d’une protection multicouche efficace, capable de répondre à toutes les attaques.

L’importance cruciale de la détection précoce

Pour assurer l’efficacité de cette défense, la surveillance radar est essentielle. Le Ground Master 200 de Thales est au cœur de ce dispositif. Ce radar peut détecter des cibles jusqu’à 250 km et se déployer en moins de 15 minutes. Il repère aussi bien des avions que des drones ou des missiles, garantissant une alerte rapide indispensable pour organiser une riposte efficace.

Un enjeu stratégique dans un contexte international tendu

Avec l’essor des drones kamikazes, des missiles hypersoniques et des bombardements de précision, protéger le ciel est devenu une priorité stratégique. La modernisation des forces de défense aérienne via le VL MICA et les autres systèmes montre la volonté de la France de rester une puissance souveraine, capable de défendre son espace aérien face aux menaces actuelles et futures.

Source : Compte X Armée de l’Air et de l’Espace