La Chine fait trembler les puissances militaires en dévoilant deux prototypes de chasseurs furtifs sans queue, laissant penser qu’elle aurait pris une avance décisive dans la course aux avions de 6ᵉ génération.
Depuis décembre, deux mystérieux avions furtifs chinois alimentent les spéculations : tailless, sophistiqués, et potentiellement capables d’atteindre des vitesses hypersoniques. Cette démonstration, aussi silencieuse que spectaculaire, soulève de vraies questions sur l’équilibre des forces entre Pékin, Moscou et Washington.
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Un dévoilement stratégique qui agite les experts
En décembre dernier, la Chine a organisé une mise en scène millimétrée : deux nouveaux chasseurs furtifs ont effectué leurs premiers vols publics dans la province du Sichuan. Leur particularité ? Un design sans empennage arrière, un signe distinctif des futurs avions de 6ᵉ génération. Pourtant, aucune déclaration officielle n’a été faite par le gouvernement chinois ou son armée. Une manière subtile mais puissante d’alimenter l’incertitude stratégique autour de ses capacités réelles.
Un message clair envoyé aux rivaux occidentaux
Quelques jours après ces vols mystérieux, la China Academy, publication officielle, affirmait que ces appareils étaient déjà en production de masse. Selon leurs sources, la présence de numéros de série sur les fuselages indiquerait que les appareils auraient intégré des unités de combat. En comparant à la situation américaine, où aucun chasseur de 6ᵉ génération n’a été officiellement déployé, la propagande chinoise affirme que Pékin aurait dix ans d’avance sur Washington dans ce domaine clé de l’aviation militaire.
Les caractéristiques impressionnantes annoncées
Selon les médias d’État, les deux nouveaux appareils intégreraient :
- Propulsion hypersonique (plus de 6 100 km/h)
- Systèmes de furtivité avancés
- Puissance électrique proche de 1 MW pour alimenter capteurs et armes
- Systèmes d’intelligence artificielle pour le combat autonome
- Capacités de guerre en réseau pour dominer l’espace de bataille
Ces promesses techniques placeraient théoriquement la Chine devant les États-Unis et la Russie, en tout cas sur le plan de l’innovation visible.
Tableau comparatif des principales annonces
| Caractéristique | Chine (J-36 / J-XX) | États-Unis (F-47 / NGAD) |
| Entrée en service annoncée | 2025-2027 (non confirmé) | 2028-2030 (estimé) |
| Vitesse maximale | Mach 5+ (hypothétique) | Mach 2-3 (confirmé) |
| Commande de drones associés (Loyal Wingman) | En développement | En tests avancés |
| Propulsion électrique avancée | En expérimentation | Maîtrisée |
| Armement hypersonique | Annoncé | Confirmé |
Le mythe de l’avance absolue : une réalité plus nuancée
Malgré les effets d’annonce, de nombreux experts occidentaux rappellent que l’apparence ne suffit pas à prouver une supériorité technologique réelle. Selon les informations disponibles, les États-Unis testent depuis plusieurs années en secret des prototypes de F-47 dans des bases isolées de Californie. Will Roper, ancien directeur de l’innovation pour l’US Air Force, avait révélé en 2020 que le prototype américain avait déjà volé, battant des records de développement rapide.
Le projet secret américain avance en silence
Les États-Unis misent sur un concept de « système de systèmes » pour leur futur chasseur de 6ᵉ génération. Le F-47 serait capable de :
- Voler à Mach 2 ou 3
- Lancer des missiles hypersoniques
- Commander plusieurs drones autonomes (concept de Collaborative Combat Aircraft)
- Collecter des données en avance grâce à des ailes robotiques
Contrairement aux annonces tonitruantes de Pékin, Washington avance dans l’ombre, préférant éviter de dévoiler ses cartes face à ses rivaux.
Une guerre d’image autant que de technologie
La Chine, en multipliant les annonces spectaculaires, cherche avant tout à envoyer un signal : celui d’un pays désormais capable de rivaliser avec les États-Unis dans tous les domaines, y compris les plus avancés. Mais de nombreux observateurs relativisent : même avec des progrès impressionnants, la maîtrise de l’intégration technologique, de la guerre en réseau et de l’IA militaire fiable reste un domaine où Washington garde une avance solide de plusieurs années.
Source : 19fortyfive
