Un imposant système antiaérien inconnu a été filmé dans une ville chinoise, déclenchant une vague de spéculations. Monté sur un châssis 8×8, ce véhicule transporte 12 missiles prêts à saturer le ciel.
La vidéo a été capturée en pleine rue, quelque part en Chine, sans tambour ni trompette. Ce mastodonte roulant, chargé de missiles de taille impressionnante, n’a encore été officiellement identifié. Mais les analystes n’ont pas mis longtemps à y voir un cousin évolué du HQ-16, inspiré du système Buk russe. Objectif : intercepter des menaces multiples, depuis les drones kamikazes jusqu’aux missiles de croisière.
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Un lanceur jamais vu dans les rangs officiels
Les premières images montrent un véhicule à 8 roues motrices, transportant 12 tubes de lancement verticaux. La silhouette est massive, mais la finition laisse penser qu’il ne s’agit pas d’un prototype. Cette configuration unique n’est apparue dans aucun défilé militaire ni exposition d’armement. Si ce système est bien opérationnel, Pékin disposerait d’un nouveau niveau de défense mobile, prêt à contrer des vagues entières de menaces aériennes.
Une évolution logique du HQ-16 dans un format plus dense
Le HQ-16 est déjà connu pour former la colonne vertébrale de la défense aérienne moyenne portée chinoise. Mais ici, la densité de l’armement impressionne. En passant de 6 à 12 missiles, ce nouveau modèle double instantanément sa capacité de feu. Couplé à une plateforme tout-terrain moderne, cela rend le système beaucoup plus mobile, capable de se repositionner en quelques minutes après une salve.
Une riposte pensée contre les attaques saturantes
Ce type de configuration laisse peu de place au doute : il s’agit d’un système conçu pour faire face à des attaques massives. Drones en essaim, missiles de croisière ou munitions rôdeuses, tous ces vecteurs sont souvent utilisés en groupe. Avec 12 missiles prêts à partir, ce blindé peut riposter sans recharger, ce qui est crucial dans une guerre de volume et de vitesse. Certains experts évoquent même un équivalent chinois du S-350 russe, spécifiquement pensé pour intercepter plusieurs cibles simultanées.
Un design qui interpelle les spécialistes étrangers
Des analystes militaires et passionnés d’armement ont immédiatement reconnu des similitudes avec plusieurs systèmes russes, notamment le S-350 Vityaz. On retrouve le même empilement de tubes, le même type de châssis lourd et une orientation vers une défense en profondeur. Mais contrairement aux versions russes souvent montrées lors de salons ou d’exercices, ce système chinois reste non répertorié. Cela alimente l’idée qu’il s’agit d’un programme encore classifié, ou en phase de prédéploiement discret.
Une inconnue stratégique sur sa destination réelle
Le véhicule a été vu en pleine journée, sans escorte ni camouflage, ce qui suggère un transfert de routine vers une base d’essai ou un site de formation. Mais sa localisation exacte n’a pas été confirmée. Sans communiqué officiel, la doctrine d’emploi de ce système reste inconnue : est-il destiné à protéger le territoire chinois, ou a-t-il été pensé pour être exporté à des partenaires ? La Chine, très active sur les marchés d’armes en Afrique, Asie centrale et Moyen-Orient, pourrait viser une clientèle en quête de défense aérienne compacte et efficace.
🇨🇳 PLA Another Seemingly All New SAM Defense System
-Canisters Bears Resemblances to Some Extent With the Ones from HQ-9B Sausage Version
– All New TEL Launcher Vehicle
– 12 Missiles in Full Package on Rack
HQ-9B Sausage Ver for PLAAF?
Seriously How Many SAM Sys Do We Have? pic.twitter.com/i1Guy6DdYX
— David Wang (@Nickatgreat1220) November 14, 2022
Un silence total des autorités chinoises
Depuis la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux chinois, aucun média d’État ni organe de défense n’a confirmé l’existence du système. Ce mutisme habituel dans les phases de test ou de pré-déploiement est stratégique. Il permet à Pékin de garder l’initiative médiatique tout en observant les réactions internationales. Mais pour les observateurs, il ne fait aucun doute : un nouveau standard de défense mobile est en gestation.
Un signal fort dans la montée en puissance technologique
Ce système renforce la vision chinoise d’une défense multicouche, capable d’agir aussi bien à courte, moyenne et longue portée. Il vient potentiellement compléter un réseau déjà composé de HQ-9 longue portée et de systèmes portables comme les FN-16. Ce nouveau véhicule à 12 missiles offrirait une capacité de saturation sur la moyenne portée, précisément là où l’ennemi pourrait vouloir percer les lignes.
Spécifications estimées du système inconnu
| Élément observé | Détail ou estimation |
| Châssis | 8×8 roues, version militaire lourde |
| Missiles embarqués | 12 tubes verticaux |
| Portée estimée | Entre 30 et 70 km |
| Type de cibles | Drones, missiles de croisière, avions |
| Inspiration apparente | HQ-16 amélioré, influencé par le S-350 |
| Mobilité | Tous terrains, repli rapide après tir |
| Statut officiel | Non confirmé par les autorités |
| Date de l’apparition publique | Juillet 2025 |
Source : Telegram
