8 000 drones de combat : l’Allemagne devient pionière avec cette futur armée volante unique en Europe

La Bundeswehr change de braquet et prépare un choc technologique sans précédent : l’Allemagne veut multiplier par treize sa flotte de drones en quatre ans.

C’est un virage stratégique majeur que vient d’annoncer l’armée allemande : passer de 600 à plus de 8 000 drones opérationnels d’ici 2029. Nano-drones, relais de communication, mini-UAS et munitions rodeuses vont transformer l’approche tactique du pays. Une armée entière va se numériser.

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Objectif : quadriller tous les terrains

Dans le plan d’expansion, plus de 1 200 nano-drones sont prévus pour les missions de reconnaissance très courte portée. Leur but ? Pénétrer les forêts, les bâtiments et les zones urbaines sans attirer l’attention. Ultra-compacts et discrets, ils remplaceront peu à peu les observateurs humains sur les terrains les plus risqués.

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Une armada de mini-UAS à venir

Avec 3 028 drones légers en commande, la surveillance à courte distance sera assurée sur tous les points chauds. Ces appareils, plus endurants que les nano, assureront une couverture continue du champ de bataille. Certains seront des évolutions du ALADIN ou du FALKE, bien connus des opérateurs allemands depuis l’Afghanistan.

Le relais de la guerre connectée

Pour assurer la transmission des données en temps réel, 800 drones serviront de relais tactiques entre les forces au sol et les centres de commandement. Une priorité dans les opérations à grande échelle où les brouillages sont monnaie courante. Chaque appareil devra être compatible avec les systèmes de communication chiffrés de l’OTAN.

Des yeux, mais aussi des crocs

La Bundeswehr testera également des munitions rodeuses, capables de rester en vol plusieurs minutes avant de fondre sur un objectif. Deux modèles sont actuellement en compétition. Ces engins transformeront chaque escouade en unité de frappe précise, sans besoin d’appui artillerie immédiat.

Une stratégie à long terme assumée

Le ministre de la Défense Boris Pistorius affirme que l’Allemagne changera radicalement de culture opérationnelle. Le programme prévoit des achats par cycles courts, pour suivre les évolutions technologiques sans attendre les lourdeurs classiques. Un réserve de 20 à 40 % de la flotte sera même constituée pour réagir aux pertes massives ou aux opérations intenses.

Le calendrier du déploiement

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Une Europe sous influence allemande ?

Avec ce programme, Berlin veut s’imposer comme leader en matière de guerre numérique terrestre. Ces 8 000 drones placeraient la Bundeswehr en tête des armées européennes dans ce domaine. C’est aussi un message stratégique clair pour le flanc Est de l’OTAN, dans un contexte de tensions persistantes.

Source : Compte X magazine Loyal