La France impose son savoir-faire militaire avec ce tueur de drones plus léger qu’un ordinateur mais aussi terrible qu’un missile

La France entre dans l’arène de la guerre des drones avec une riposte fulgurante : un micro-intercepteur ultrarapide, autonome et prêt à neutraliser des menaces en plein ciel en moins d’une minute.

Lancée en 2024, la startup française Harmattan AI vient de dévoiler un drone tueur de drones, le GOBI, aussi petit qu’un oiseau mais aussi redoutable qu’un missile. Conçu pour réagir en temps réel à des attaques de drones kamikazes comme les Shahed-136, il promet une défense aérienne mobile, connectée et intelligente. Ce nouveau système, déjà adopté par un gouvernement membre de l’OTAN, bouleverse les règles de la lutte anti-UAV.

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Une réponse rapide à la menace croissante des drones kamikazes

La guerre en Ukraine a prouvé que les drones bon marché sont devenus des armes stratégiques. Les Shahed-136 iraniens, utilisés en essaims, saturent les défenses aériennes classiques. Face à cette menace diffuse, la France propose désormais une solution maison : le drone GOBI, un intercepteur qui pèse moins de 2 kg et peut s’élancer en moins d’une minute pour abattre une cible en plein vol.

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Une technologie française pensée pour la guerre moderne

Le GOBI n’est pas un simple gadget volant. Il est doté d’une intelligence artificielle embarquée, de capacités de détection autonome et d’un système de poursuite algorithmique. Il peut fonctionner seul ou en réseau, communiquer avec d’autres systèmes de défense, éviter les tirs amis, et sélectionner ses cibles. Ce niveau de réactivité et de coordination était jusqu’ici l’apanage des systèmes de défense très lourds et coûteux.

Un bijou d’innovation conçu pour résister aux pires scénarios

Harmattan AI a conçu son intercepteur pour des environnements hostiles : poussière, interférences, météo instable, brouillage… rien ne doit l’arrêter. Grâce à une conception modulaire et une structure renforcée, le GOBI peut être déployé depuis le terrain, sans base lourde ni personnel spécialisé. Il vise à compenser les failles des canons, missiles ou filets anti-drones classiques.

Des performances déjà validées par un contrat de l’OTAN

Fondée en avril 2024, Harmattan AI n’a pas perdu de temps. Moins de 15 mois après son lancement, elle annonce un contrat de plusieurs millions d’euros signé avec un État membre de l’OTAN. La livraison des premiers systèmes est prévue mi-octobre 2025. Cette rapidité illustre le tournant pris par la défense européenne, où l’agilité et l’autonomie deviennent la norme.

Un drone tueur qui s’adapte au champ de bataille

Contrairement aux missiles guidés classiques, GOBI est réutilisable, programmable et capable d’apprendre des scénarios précédents. Il évolue avec les menaces : qu’il s’agisse de mini-drones commerciaux modifiés ou d’engins militaires sophistiqués, il adapte ses trajectoires et ses priorités. Sa capacité d’interception en essaim pourrait préfigurer les combats aériens automatisés du futur.

Une usine à IA de guerre en plein essor

Derrière le projet se cache une vision plus large : transformer la France en acteur majeur de la guerre algorithmique. Harmattan AI ne se contente pas de fabriquer des drones : elle développe une suite logicielle militaire, optimisée pour la rapidité, la redondance et l’autonomie totale. Son modèle de production vise la résilience en conditions de guerre, avec une supply chain courte, des composants européens et une capacité de production modulaire.

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Une riposte qui fait réfléchir les grandes puissances

Face à cette avancée, des analystes comparent déjà GOBI aux meilleurs systèmes israéliens et américains. Plus rapide que les munitions SkyHunter, plus agile que les systèmes Coyote, il pourrait bien devenir le standard de la lutte anti-drone dans les années à venir. La France, souvent absente des podiums technologiques militaires, signe ici une entrée fracassante dans la défense du XXIᵉ siècle.

Source : Harmattan AI