La Chine frappe haut, très haut : ses nouvelles pièces d’artillerie mobiles tirent avec une précision redoutable à plus de 4 000 mètres d’altitude

Dans les montagnes du Tibet, l’armée chinoise met à l’épreuve son canon automoteur PCL-181. 

Capable de tirer des obus de 155 mm à plus de 600 km de distance, ce véhicule blindé monté sur camion combine vitesse, puissance et technologie embarquée. Une démonstration de force qui vise autant ses voisins que les grandes puissances.

A lire aussi :

• Une bête de guerre à bas prix : la Chine dévoile un char mystérieux qui inquiète le monde occidental
• Le Royaume-Uni développe dans le plus grand secret un nouveau concept de drone marin qui intéresse plusieurs marines dans le monde

Une mobilité inédite en terrain difficile

Le PCL-181 n’est pas un char, mais un canon automoteur monté sur un camion à six roues motrices. Ce choix permet une mobilité exceptionnelle dans les zones accidentées, contrairement aux anciens systèmes remorqués. Là où les canons tractés mettaient des heures à s’installer, le PCL-181 est prêt à tirer en moins de trois minutes.

L’Espagne s’apprête à bouleverser son artillerie : 214 nouveaux canons automoteurs prêts à rugir d’ici 2030

Résistance à l’altitude extrême

Tirer en haute altitude est un cauchemar logistique : moteurs à bout de souffle, pression atmosphérique trop faible, météo glaciale… Pourtant, lors de récents essais dans le plateau tibétain, les canons chinois ont livré des frappes précisesmalgré le vent, la neige et la glace. Un signal clair envoyé à ses adversaires sur cette frontière.

Une cadence de tir soutenue

Grâce à son système de chargement semi-automatique, le PCL-181 peut tirer 4 à 6 obus par minute. Il embarque 27 munitions standards, toutes au format OTAN 155 mm, avec une portée de 40 km. Cette autonomie lui permet de mener des frappes répétées sans ravitaillement immédiat.

Une technologie de ciblage dernier cri

Le PCL-181 est relié à un réseau de données tactiques par satellite, avec un GPS militaire, un calculateur de tir embarqué, une liaison numérique et des capteurs météo. Résultat : la précision est améliorée, même dans des conditions où les projectiles classiques dévient fortement de leur trajectoire.

Une réponse à l’Inde, mais pas seulement

Ce système est déployé à proximité de la frontière indienne, sur les zones tendues comme l’Aksai Chin ou le Ladakh. Mais la portée et la rapidité de déploiement du PCL-181 permettent aussi d’envisager des missions en Asie centrale, à Taiwan ou en mer de Chine méridionale.

Ce canon automatique 100 % français change la donne : l’armée se dote d’une munition surpuissante pour le combat terrestre et naval

Une doctrine d’artillerie en mutation

La Chine abandonne peu à peu l’artillerie tractée pour une vision plus modulaire et numérique du champ de bataille. L’objectif est clair : frapper plus vite, se replier plus tôt, et survivre dans des environnements hostiles où la menace aérienne est omniprésente.

Un calendrier de démonstration musclé