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Un ballet aérien de 120 avions et des questions autour de l’opération indienne « Sindoor » qui a eu lieu en mai dernier

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Guillaume Aigron

Guillaume Aigron

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Le ciel en feu : quand l’Inde et le Pakistan ont failli tout faire basculer. 7 mai 2025, 2 h 17 du matin. Au-dessus des pics glacés du Cachemire, un …

Un ballet aérien de 120 avions et des questions autour de l’opération indienne "Sindoor" qui a eu lieu en mai dernier

Le ciel en feu : quand l’Inde et le Pakistan ont failli tout faire basculer.

7 mai 2025, 2 h 17 du matin. Au-dessus des pics glacés du Cachemire, un grondement sourd fend la nuit. En quelques minutes, plus de cent avions de chasse prennent les airs. Rafale français, Mirage 2000, Sukhoï russes, J-10 chinois, JF-17 sino-pakistanais : un duel aérien titanesque se déploie à très haute altitude. Aucun contact visuel, seulement des écrans, des radars, des missiles. L’Inde riposte à un attentat meurtrier. Le Pakistan réagit. Le monde retient son souffle.

C’est la plus grande bataille aérienne de ce siècle. Et pourtant, presque rien ne filtre. Pas de chiffres officiels. Pas d’images officielles. Rien que des débris, des vidéos floues sur TikTok et quelques confidences glissées hors micro par des officiers anonymes. Pourtant, quelque chose d’historique s’est bien joué ce jour-là.

Et si c’était l’ébauche d’une guerre nouvelle, silencieuse, pilotée à distance, et pourtant tout aussi létale ?

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L’ordre est tombé peu avant minuit. L’opération « Sindoor », organisée par l’armée de l’air indienne, visait neuf cibles précises dans la partie pakistanaise du Cachemire. Des caches d’armes, des centres de commandement, et selon certaines sources, des bâtiments religieux utilisés comme couverture. Les appareils Rafale, Mirage 2000 et Sukhoï Su-30 décollent par vagues successives. Ils sont armés de missiles SCALP et de bombes guidées AASM. Des munitions de précision, françaises pour la plupart.

Pourquoi prévenir le Pakistan ? Parce que les deux pays disposent de l’arme nucléaire. Parce qu’en 2019, une opération semblable avait manqué de dégénérer. Et surtout, parce que New Delhi voulait frapper fort mais “propre”, sans toucher ni aux civils ni aux infrastructures militaires pakistanaises.

Un officier indien l’explique :

« Nos pilotes avaient l’ordre d’éviter toute cible civile ou militaire directe. »

L’intention était claire. La réalité fut tout autre.

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Le chaos aérien, à distance

Les radars pakistanais ne tardent pas à capter l’arrivée des appareils ennemis. En quelques minutes, des dizaines d’avions de chasse prennent leur envol. Au total : environ 120 appareils engagés dans une zone d’à peine 400 kilomètres. Jamais, depuis 1945, une telle concentration de chasseurs modernes ne s’était affrontée en temps réel. Et ce, sans franchir de frontières.

Aucun des pilotes n’a vu son adversaire. Les Rafale tiraient depuis l’espace aérien indien. Les J-10 faisaient de même depuis le ciel pakistanais. Une guerre à distance, où les missiles PL-15 chinois rivalisent avec les Meteor européens. Une guerre où les cibles sont désignées par radar, les tirs lancés à 100 kilomètres. L’affrontement dure plus d’une heure.

Un général français, informé des opérations, lâche cette phrase lourde de sens :

« Ce qui s’est joué cette nuit-là, c’est un remake de la bataille d’Angleterre… mais sans contact visuel. »

Des pertes, du silence et un Rafale fantôme

À l’aube, Islamabad annonce avoir abattu cinq appareils indiens : trois Rafale, un Mig-29 et un Sukhoï Su-30. Elle parle aussi d’un drone israélien Heron détruit. Pourtant, aucune preuve officielle. Aucune image diffusée par les autorités. Le silence règne aussi à New Delhi. Aucun bilan, aucune conférence. Officieusement, on parle de plusieurs pertes des deux côtés.

Seul indice tangible : une image postée sur les réseaux sociaux. Elle montre une dérive d’avion portant le numéro BS001, celui du tout premier Rafale livré à l’Inde en 2020. La pièce est retrouvée dans un champ à quelques kilomètres de la frontière.

Quelques jours plus tard, de nouveaux clichés apparaissent : un moteur M88 éventré, des morceaux d’aile calcinés. L’origine semble indiscutable. Le Rafale BS001 ne volera plus.

Du côté français, la frustration monte. Aucune confirmation, aucun retour technique de leurs partenaires indiens. “On ne sait même pas si c’est un tir air-air, sol-air, ou un tir ami…” confie un officier de l’état-major.

Une guerre de l’information sans pilote

Alors que le silence pèse côté officiel, une autre bataille commence : celle des récits. En quelques heures, plus de 1 000 comptes X et TikTok apparaissent, critiquant violemment le Rafale. Les vidéos de propagande chinoise se multiplient. Elles vantent les mérites du missile PL-15, donné comme supérieur au Meteor. Des infographies détaillées circulent, affirmant que le Rafale a été “facilement” abattu par le J-10. Le storytelling est bien rodé.

Des comptes francophones, souvent basés en Algérie ou en Afrique de l’Ouest, reprennent ces narratifs, amplifient les messages chinois et accusent la France de vendre “un avion surcoté”. Les images sont peu vérifiables, les faits parfois détournés. Mais l’impact est réel.

Un tableau synthétique résume les rumeurs :

Événement Source Fiabilité
Rafale BS001 abattu Réseaux sociaux / Images Moyenne (visuel identifiable)
Trois Rafale abattus Déclaration officielle pakistanaise Faible (pas de preuve)
Six appareils pakistanais abattus Officier indien anonyme Inconnue (aucune image)
Supériorité du PL-15 sur Meteor Propagande chinoise Discutable (spéculation)

 

Objectifs atteints, tensions intactes

Sur le plan militaire, l’Inde affirme – en interne – avoir atteint ses neuf cibles. Des chefs de groupes armés seraient morts, des infrastructures détruites. Et une seule vague aurait suffi. De leur côté, les Pakistanais parlent de “réaction maîtrisée” et d’une aviation qui “a su résister avec efficacité”.

Les 8 et 9 mai, Islamabad tente des frappes contre des bases indiennes. New Delhi réagit immédiatement. Cette fois, les cibles militaires sont assumées. Plusieurs bases pakistanaises sont touchées. Des images satellite montrent des cratères sur les pistes de Chaklala, Peshawar et Mushaf. Aucun dégât n’est détecté sur les installations indiennes.

Une liste non exhaustive des installations endommagées selon des analystes occidentaux :

  • Base aérienne de Mushaf : piste endommagée
  • Centre radar de Chaklala : antenne détruite
  • Poste de commandement de Peshawar : structure partiellement effondrée

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Derrière les missiles, un combat d’images

Le Pakistan sort affaibli sur le terrain. Pourtant, il s’affiche vainqueur sur les écrans. L’ambassadrice pakistanaise en France martèle que son pays a “tenu bon” face à un voisin devenu agressif. Elle accuse l’Inde d’avoir trahi l’héritage de Gandhi. Et elle assure que les pilotes pakistanais ont montré au monde qu’ils pouvaient résister à une aviation technologiquement supérieure.

Un message qui parle dans une région en quête d’alliés. Le Sri Lanka, le Népal, le Bangladesh, tous observaient. La Chine aussi, en embuscade, pousse ses pions. L’Indonésie, pourtant cliente des Rafale, envisage déjà de se doter de J-10 d’occasion.

Et pendant ce temps-là, sur les forums spécialisés, les questions s’accumulent : pourquoi le silence indien ? Pourquoi la France n’a-t-elle pas réagi ? Et surtout : est-ce ainsi que se déroulera la prochaine grande guerre, invisible, éclatée, à coup de récits concurrents et de missiles sans visage ?

Source :

  • https://www.franceinfo.fr/monde/asie/conflit-inde-pakistan/recit-on-n-a-pas-vu-ca-depuis-la-bataille-d-angleterre-il-y-a-deux-mois-au-dessus-du-cachemire-le-plus-grand-affrontement-aerien-du-siecle_7361061.html
  • https://www.stimson.org/2025/four-days-in-may-the-india-pakistan-crisis-of-2025/
  • https://www.airandspaceforces.com/india-pakistan-air-battle-kill-chain/

Image : Pahalgam au Cachemire

À propos de l'auteur, Guillaume Aigron