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Les États-Unis renforcent leur puissance navale avec un contrat de 17 milliards d’euros pour deux nouveaux sous-marins d’attaque

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Marc Basoli

Marc Basoli

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Les États-Unis renforcent leur puissance navale avec un contrat de 17 milliards d’euros pour deux nouveaux sous-marins d’attaque Conçus pour la furtivité, la polyvalence et la puissance de feu, ces …

Les États-Unis renforcent leur puissance navale avec un contrat de 17 milliards d’euros pour deux nouveaux sous-marins d’attaque

Les États-Unis renforcent leur puissance navale avec un contrat de 17 milliards d’euros pour deux nouveaux sous-marins d’attaque

Conçus pour la furtivité, la polyvalence et la puissance de feu, ces nouveaux engins sont au cœur d’un contrat révisé à 17 milliards d’euros. L’investissement vise à accélérer la production et stabiliser toute une filière industrielle. L’objectif ? Rattraper le retard logistique et maintenir la supériorité navale dans un contexte géopolitique tendu.

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Une enveloppe record pour soutenir la flotte

Les États-Unis ont validé une modification de contrat de plus de 17 milliards d’euros pour la construction de deux sous-marins d’attaque de classe Virginia. Cette somme couvre 12,4 milliards d’euros pour General Dynamics Electric Boat et 1,1 milliard d’euros pour HII, son principal sous-traitant, avec des options pouvant porter le total au maximum. Ce contrat entre dans le cadre du budget 2024.

Un programme crucial pour l’avenir militaire

Derrière ces chiffres, un objectif clair : assurer la domination sous-marine américaine. La Marine a déjà reçu 24 sous-marins Virginia et en a 16 autres en commande. La restructuration du contrat permet de mieux répartir les risques financiers entre l’État et l’industrie, tout en stimulant la production.

Sous-marin d'attaque Virginia USS Minnesota SSN-783 de l'US Navy
Sous-marin d’attaque Virginia USS Minnesota SSN-783 de l’US Navy

Une filière industrielle renforcée

La relance de la production implique une montée en cadence inédite. Pour cela, des investissements seront réalisés dans les infrastructures navales, les processus industriels et les salaires du personnel qualifié. Le but est de soutenir l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement nucléaire, un secteur stratégique sous tension.

Des enjeux politiques et stratégiques

La demande de financement a suscité une polémique au Congrès, où certains élus ont dénoncé un manque de transparence. Mais l’Administration Biden a défendu l’urgence du programme, estimant que ces navires sont essentiels à la dissuasion dans un monde où les tensions maritimes ne cessent d’augmenter.

Le sous-marin Virginia : un monstre d’ingénierie

Capable de naviguer en furtivité à grande profondeur, le Virginia est conçu pour des missions de reconnaissance, de lutte anti-sous-marine et de frappes précises. Doté d’une propulsion nucléaire, il peut rester en immersion prolongée, ce qui en fait un atout clé face aux puissances émergentes.

Une capacité d’adaptation impressionnante

Les versions les plus récentes du Virginia embarquent des technologies de communication sécurisées, des capteurs avancés et la possibilité de déployer des drones sous-marins. Cela en fait une plateforme de combat totalement polyvalente, capable de réagir à une multitude de menaces.

Un message adressé à la Chine et à la Russie

Ce contrat n’est pas seulement un acte industriel, il constitue aussi un message géopolitique. Alors que la Chine multiplie les incursions dans l’Indo-Pacifique et que la Russie modernise sa flotte, les États-Unis affichent leur volonté de rester maîtres des mers.

Source : Navsea

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