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La marine militaire américaine craint ce mystérieux colosse chinois de 28 000 tonnes chinois capable suivre les satellites

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Guillaume Aigron

Guillaume Aigron

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La Chine lance le Liaowang-1, un navire de surveillance spatiale capable de suivre les satellites militaires américains. La Marine chinoise a déployé le Liaowang-1, un navire de suivi spatial maritime …

La marine militaire américaine craint ce mystérieux colosse chinois de 28 000 tonnes chinois capable suivre les satellites

La Chine lance le Liaowang-1, un navire de surveillance spatiale capable de suivre les satellites militaires américains.

La Marine chinoise a déployé le Liaowang-1, un navire de suivi spatial maritime de nouvelle génération et pesant 28 000 tonnes qui va marquer un véritable tournant dans ses capacités de projection de puissance navale et de surveillance spatiale. Ce bâtiment, successeur des navires de classe Yuan Wang, illustre une nouvelle phase dans la stratégie chinoise d’intégration des opérations navales avec le soutien militaire basé dans l’espace.

Le Liaowang-1, nouveau fleuron chinois de la surveillance des satellites en pleine mer

Le Liaowang-1 est équipé de grandes antennes paraboliques et de radômes proéminents, conçus pour surveiller les satellites, les fusées et les essais de missiles depuis les eaux internationales. Cette technologie va permettre à la Chine d’améliorer considérablement sa surveillance stratégique en mer et de suivre les actifs spatiaux militaires américains avec une précision accrue.

Mobilité stratégique et flexibilité

Contrairement aux stations de suivi terrestres, limitées par la géographie et la courbure de la Terre, le Liaowang-1 peut être déployé à travers les océans pour couvrir les trajectoires de lancement, les passages orbitaux et les trajectoires de missiles en temps réel. Cette mobilité confère une flexibilité stratégique inégalée, essentielle à une époque où les systèmes basés dans l’espace sont profondément intégrés aux opérations militaires.

Le navire jouera un rôle de premier ordre dans la couverture chinoise de l’espace, lui permettant de maintenir un lien constant avec ses missions spatiales, depuis le lancement de satellites ou de fusées jusqu’à leur insertion orbitale. En étendant sa flotte de satellites militaires de classe Beidou, prévus pour la surveillance spatiale et les communications sécurisées, le Liaowang-1 assurera un support et un suivi continus de l’espace pour des systèmes chinois… Ou non.

Le Liaowang-1, dernier né chinois est un navire de surveillance spatiale  d e dernière génération de 28 000 tonnes.

Capacités de défense étendues

Au-delà du soutien aux satellites, le Liaowang-1 est également précieux pour le suivi des missiles et pour des rôles potentiels anti-satellites (ASAT). Ses systèmes de capteurs et de télémétrie sophistiqués peuvent surveiller les tests de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) et pourraient jouer un rôle dans les capacités ASAT futures, domaine dans lequel la Chine a déjà démontré de une belle maitrise technologique.

Un message stratégique fort

L’aptitude du navire à opérer à l’échelle mondiale envoie un message stratégique fort. En déployant des navires de suivi dans les eaux internationales, la Chine signale sa capacité à étendre ses opérations de surveillance militaire et spatiale bien au-delà de ses frontières, s’affirmant comme une puissance spatiale mondiale capable d’opérations autonomes et soutenues à l’échelle mondiale.

Les Etats-Unis ont-ils un équivalent à opposer au Liaowang-1 ?

Les États-Unis disposent de navires capables de surveiller les satellites et les activités spatiales en mer. Ces navires, comme ceux de la classe TAGOS-25, sont équipés de systèmes avancés tels que le SURTASS (Surveillance Towed-Array Sensor System), qui collectent des données acoustiques et les transmettent via satellite pour analyse. Bien qu’ils soient principalement conçus pour la guerre anti-sous-marine, leurs capteurs peuvent également contribuer à la surveillance spatiale. Ces navires, avec leur conception SWATH (Small Waterplane Area Twin Hull), offrent une grande stabilité en mer pour des opérations précises. Le premier navire de cette classe sera livré en 2025, avec un total prévu de sept unités d’ici 2028.

Sources :
https://www.vesselfinder.com/vessels/details/1063607
– Image : ShanghaiPanda sur X

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