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Fin de contrat, comment sa ce passe ?
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Clémence flamingo, dans Après l'armée et la reconversion
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Non je suis marin pompier Merci beaucoup Oui j ai eu la reponse hier J ai passé mes tests en debut fevrier. J espère aussi . Bonne chance
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Par Bouchon-Gras 49 · Posté(e)
Voici l’étonnant récit des aventures d' un véritable héros, le sergent Stubby, soldat un peu particulier puisque à quatre pattes, Grande Guerre : Sergent Stubby, un héros à quatre pattes. © Wikimedia | Stubby, le chien le plus décoré de la Première Guerre mondiale. Texte par Stéphanie TROUILLARD Dernière modification : 20/04/2018 En pleine Première Guerre mondiale, un pitbull réalisait des exploits dans les tranchées aux côtés des soldats américains. Un dessin animé sorti le 13 avril aux États-Unis est consacré à ce héros peu commun, médaillé à plusieurs reprises. Le 20 avril 1918, l’armée allemande lance une offensive à Seicheprey, un village en Meurthe-et-Moselle. Face à elle, la 26e division d’infanterie américaine vit son baptême du feu. Les combats sont terribles. Plus de 100 Américains sont faits prisonniers, tandis que près de 650 sont morts ou blessés. Parmi eux, l’histoire retient un nom. Non pas celui d’un soldat, mais d’un chien : le sergent Stubby. Mascotte du 102e régiment de la 26e division d’infanterie, ce pitbull est grièvement blessé à la poitrine et à la patte par des grenades lancées par les Allemands. Transporté à l’hôpital, il survit et profite même de sa convalescence pour regonfler le moral des troupes. Stubby vient de rentrer dans la légende. Cent ans après, un dessin animé "Sgt. Stubby: An American Hero", sorti le 13 avril sur les écrans américains, lui est même consacré. "Il est devenu le symbole du rôle des animaux durant la Première Guerre mondiale", résume l’historien Éric Baratay, auteur du livre "Bêtes des tranchées". Un chien mascotte devenu héros Ce petit chien a pourtant grandi bien loin des tranchées françaises. À l’été 1917, il est recueilli par des soldats du 102e régiment d’infanterie qui s’entrainent sur le campus de l’université Yale avant de rejoindre les champs de bataille en Europe. "À l’époque, les pitbulls étaient considérés aux États-Unis comme les meilleurs chiens de compagnie, et ils étaient notamment conseillés pour les familles ayant des petits enfants. C’était des chiens calmes et dévoués", explique Eric Baratay. >> À lire : Grande Guerre : les animaux, ces grands oubliés des tranchées À l’heure du départ pour le front, J. Robert Conroy, un des soldats, n’arrive pas à se séparer de ce nouveau compagnon. Il le cache dans son manteau et Stubby monte illégalement sur le navire en route vers Saint-Nazaire: "Il y avait de nombreux cas de mascottes dans les armées anglo-saxonnes. L’encadrement fermait en partie les yeux". Arrivé en France, le petit chien suit fidèlement son régiment. Le 5 février 1918, le 102e d’infanterie se rapproche de la ligne de front dans le secteur du Chemin des Dames. Stubby écrit alors ses premiers exploits. Dans les tranchées, il alerte ses camarades et les prévient des dangers. Quelques semaines après la bataille de Seicheprey, il capture même un soldat allemand qui tentait de repérer les positions adverses. "Stubby s’est mis à aboyer. Alors que l’Allemand courait, il l’a mordu aux jambes et l’a fait tomber. Il a continué à attaquer cet homme jusqu’à l’arrivée des soldats américains", décrit sur son site internet le Smithsonian, le musée d’histoire américaine à Washington, qui possède la dépouille empaillée du pitbull. "Pour cette capture d’un espion ennemi, Stubby a obtenu le grade de sergent. Il a été le premier chien à obtenir une telle distinction". Même si ces faits sont hors du commun, ce chien n’est pas le seul à arpenter les tranchées de la Grande Guerre. Selon Eric Baratay, plus de 100 000 de ses congénères ont participé au conflit : "Ils servaient de réconfort psychologique et de mascotte, mais ils étaient aussi utilisés pour prévenir les soldats des arrivées d’obus, de gaz, pour trouver des blessés ou transporter des messages". Dans l’armée française, ces soldats à quatre pattes sont aussi présents. En 1915, des chiens venus d’Alaska sont par exemple employés dans les Vosges pour tirer des traîneaux pour les troupes alpines. Mais alors que du côté américain c’est le chien Stubby qui est montré en exemple, chez les poilus c’est un autre animal qui est mis en avant : le pigeon dit Vaillant, qui réussit à transmettre un message sous le feu ennemi en pleine bataille de Verdun en juin 1916. Un fait d’arme qui lui vaut même une citation. Le sergent Stubby lors d'une parade aux Etats-Unis en mai 1921 Le chien le plus décoré du monde Jusqu’à la fin de la guerre, Stubby participe de son côté à quatre offensives et à 17 batailles. Devenu une célébrité, il rentre aux États-Unis en 1919, toujours en compagnie du soldat J. Robert Conroy. Le chien reçoit alors tous les honneurs et rencontre trois présidents américains. Il défile même dans les rues des plus grandes villes américaines. "C’est sans doute le chien le plus décoré du monde. Revêtu d’un paletot brodé aux couleurs alliées, auquel sont épinglées ses nombreuses décorations, Stubby assiste à toutes les revues… Et il doit en être très fier, car les chiens ont leur amour-propre", décrit le journal La Presse dans un article d’août 1921. Après une vie trépidante, la mascotte du 102e régiment d’infanterie s’éteint dans les bras de son maître en 1926. Le chien-soldat a même les honneurs de la rubrique nécrologique du New York Times. "Stubby est mort. Il n’était qu’un chien et il n’avait pas de pedigree, mais il était la plus célèbre mascotte de l’armée américaine, peut-on lire dans cet hommage. Il était incontestablement un chien combattant". ( Source : France 24 http://www.france24.com/fr/20180420-sergent-stubby-chien-heros-premiere-guerre-mondiale-dessin-anime?ref=tw ) -
Par Bouchon-Gras 49 · Posté(e)
Cette grande et importante cérémonie, rappelant les fortes valeurs de la Légion se prépare, portrait d'un Héros de la Légion et de la France, désigné pour avoir le très grand honneur de porter la main du capitaine Danjou. 17.04.2018 Un Rennais parmi les porteurs de la main du capitaine Danjou Le texte ci-dessous est paru lundi dans l'édition rennaise d'Ouest-France. Cet article de mon confrère Pascal Simon est consacré à un légionnaire rennais qui a eu l'honneur d'être choisi pour être, cette année, l'un des quatre porteurs de la main du capitaine Danjou. Voici le texte de mon confrère rennais: Ce sera un très grand jour pour ce véritable héros de la Légion. Le 30 avril, Françis Ruiz, 91 ans, doyen de l’amicale des anciens de la Légion d’Ille-et-Vilaine, participera à la grande cérémonie de tradition à la maisonmère de la Légion étrangère, à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Ce jour -là, comme chaque année depuis 1906, sera commémorée Camerone, la bataille fondatrice de la légende, de l’esprit d’engagement total de la Légion et de sa devise : « Honneur et fidélité ».
"Françis Ruiz a été choisi pour être l’un des quatre anciens qui accompagneront le porteur de la main du capitaine Danjou", précise Jean-René Rincel, membre du bureau de l’amicale. "Il a failli être le porteur. Mais un camarade de 92 ans l’a doublé !"
La bataille de Camerone ? En 1863, au Mexique, un détachement de soixante hommes, commandé par le capitaine Danjou et effectuant une mission de sécurité, doit affronter 2 000 Mexicains. Réfugiés dans l’hacienda de Camerone, ils se battront pendant huit heures. Avant de mourir, le capitaine Danjou fait jurer à ses hommes de se battre jusqu’au bout et de ne pas se rendre. Ce serment sera tenu.
Plus tard, la prothèse de la main gauche de Danjou, qu’il portait à la suite d’une blessure reçue à la bataille de Solferino (1859), fut récupérée et déposée au musée de la Légion. Camerone fut commémorée pour la première fois en 1906, dans le poste isolé de Ta-Lung, au Tonkin. Ce n’est qu’en 1930 que la commémoration de cette bataille est officiellement devenu la fête de la Légion étrangère.
Officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre, l’adjudant-chef Françis Ruiz est un combattant exceptionnel. "Il s’est engagé au régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) avant ses 17 ans, en mars 1944. Il a fait la campagne de France et d’Autriche et a été un des tout premiers parachutistes de la Légion", rappelle Jean-René Rincel. Jeune sergent-chef dans le 1er bataillon étranger de parachutistes (1er BEP), il est engagé dans la terrible bataille de la RC 4 (route coloniale 4) opposant les forces du corps expéditionnaire français à celles du Viêt- Minh, en septembre et octobre 1950, au nord Tonkin, à proximité de la frontière chinoise. « Il verra son unité disparaître au combat, en octobre 1950, rappelle Jean-René Rincel. Fait prisonnier, il connaîtra les camps vietminh pendant quatorze mois. Sur 1 900 prisonniers, après 22 mois de captivité, il n’y eut que 32 survivants. »
Françis Ruiz a servi la Légion jusqu’en 1956, et l’armée jusqu’à fin 1963. De retour à la vie civile, il est devenu responsable logistique, à Rennes, dans l’entreprise de transport Prost. Les honneurs qui lui seront rendus le 30 avril seront mérités. ( Source : Ligne de Défense )
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