La Garde Nationale
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By Bouchon-Gras 49
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/01/1318508181.jpg
Du 10 octobre au 12 novembre se déroulera l'édition 2020 des Journées nationales des réservistes (JNR 2020), des réservistes dont 40% ont moins de 30 ans.
Le thème choisi pour cette édition est "Fiers d’être réservistes/Fiers de nos réservistes". Ces journées permettent d’informer sur les possibilités d’engagement offertes par la réserve, et d’associer les employeurs, acteurs clés pour permettre aux Français de concilier engagement personnel en faveur de la sécurité nationale et activité professionnelle.
Divers événements sont prévus partout en France, en collaboration avec l’Education nationale, l’enseignement supérieur, les collectivités territoriales, les associations de réservistes et les entreprises. D'ailleurs, un événement intitulé "Réserviste, viens avec ton boss !" et dédié aux signataires de convention de soutien à la politique de la réserve opérationnelle, sera organisé le 13 octobre à Paris. Aux côtés de la secrétaire générale de la Garde nationale, les réservistes et leurs employeurs échangeront sur les enjeux liés à l’engagement des réservistes au regard de leur environnement professionnel et sur les dispositions adoptées pour favoriser leur activité opérationnelle.
Par ailleurs, au vu du contexte sanitaire actuel, d’autres activités seront proposées de façon dématérialisée.
https://garde-nationale.gouv.fr/sites/default/files/2020-07/20200717_mémento_JNR_V3.pdf
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By Bagheera
Bonjour à tous,
Je vous contacte aujourd'hui afin d'obtenir un regard critique et expérimenté sur la lettre de motivation que je souhaite adressé au 24ème RI, dans le cadre d'une candidature pour leur réserve opérationnelle. De plus, bien que n'ayant pas vu d'équivalence dans d'autres topics de la branche "Lettre de Motivation", je me demandais s'il serait également possible d'avoir un retour sur le CV qui accompagnera la lettre de motivation.
Pour information, il m'a été demander par mail de m'adresser directement à "Mon Colonel" en lieu du traditionnel "Madame, Monsieur".
Merci d'avance pour vos retours !
Note : Je ferai des modifications du post en l'absence de retour, dans la mesure où je ne suis pas entièrement satisfait des formulations. Il se pourra que votre réponse soit tout juste précédée d'une modification ! Mais je prendrais quand même le soin de lire votre retour.
Bagheera
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By Rodd
Bonjour,
J'ai postulé il y a un certain temps à la réserve de la Gendarmerie Nationale mais pour le moment je n'ai pas eu de PMG ou de FORT. Le problème est que j'atteindrais bientôt la limite de validité de mes tests psychotechniques. Ma question est donc, que faire si jamais je n'ai toujours pas de stage après la date anniversaire de mes tests et comment les refaire pour accéder à un stage ?
Merci 🙂
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By Bouchon-Gras 49
Mais qui sont donc ces " gens " qui composent la réserve opérationnelle ?
Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, certains ont de l' expérience, d' autres n' en ont pas...
En voici quelques exemples :
Les réservistes, ces civils qui nous protègent
La défense nationale n'est pas qu'affaire de militaires. Des soldats à temps partiel, issus de la société civile, participent aussi à nous protéger. Rencontre.
Par Alix Ratouis Modifié le 17/02/2016 à 13:56 - Publié le 17/02/2016 à 08:02 | Le Point.fr Béret vert vissé sur le crâne, gilet pare-balles sanglé et Famas au poing, Amaury, 31 ans, observe d'un œil concentré la foule qui déambule sous la tour Eiffel. Avec deux autres militaires, il forme l'un de ces nombreux trios qui arpentent les rues de la capitale, depuis les attentats de janvier 2015 et le déploiement de l'opération Sentinelle. Du haut de son 1,97 m, Amaury porte beau l'uniforme. Qui donc irait deviner que sous sa tenue de guerre se cache un professeur d'arts plastiques ?
Ils sont chefs d'entreprise, étudiants, artisans, avocats ou chômeurs, et pratiquent l'art militaire à temps partiel. Ils sont réservistes, dits « opérationnels », sans l'appui desquels les armées françaises marcheraient sur trois pattes.
En 1997, la professionnalisation de l'armée sonne la suspension du service militaire, mettant nos gouvernants face à un défi : comment maintenir un lien entre la nation et les forces armées ? « Une armée sans lien étroit avec sa population serait un non-sens, explique le général Beckrich, ancien secrétaire général du Conseil supérieur de la réserve militaire. Avant d'être militaire, on est civil, le citoyen ne doit pas penser que la défense ne regarde que les militaires. » Notre réserve voit ainsi le jour en 1999, offrant une large palette à toutes les volontés : à ceux qui veulent tâter de la vie de soldat, la réserve opérationnelle, où ils se verront confier les mêmes missions que les militaires d'active, dont ils auront le statut et la solde. Pour ceux qui ne goûteraient pas le rythme militaire ou seraient frappés par la limite d'âge appliquée dans l'armée, la réserve citoyenne. Dans ce cas, ni port d'uniforme ni solde, mais une façon de consacrer une partie de son temps à la défense du pays en mettant à la disposition du ministère du même nom son expertise professionnelle.
L'envie de « servir » et de « protéger »
Depuis longtemps, Amaury voulait se rendre utile autrement que dans l'Éducation nationale, sans autre idée précise. Il n'y a pas de militaires dans sa famille. C'est donc un ami officier qui le met sur la piste de la réserve. Il y trouve tout de suite son compte, comme Noémie, lycéenne de 19 ans, ou Hélène, 31 ans. Tous ont les mêmes mots à la bouche : l'envie de « servir » et de « protéger ». Amaury ressent également une attirance pour l'autodiscipline et le maintien d'une bonne condition physique ; Noémie y voit l'occasion de bouger, prendre des risques, apprendre un métier, elle va peut-être même s'engager dans l'active pour devenir mécanicienne ; Hélène, enfin, bac + 5 chargée de communication, y voit l'occasion d'exercer ses compétences.
Ils sont curieux et avides d'expériences, et sur ce plan-là, ils sont servis. Les réservistes découvrent un monde complètement nouveau, des activités inconnues, et cela les enthousiasme. « Ils font plus de prosélytisme que les militaires d'active », s'amuse le général Beckrich. Avant d'être lâchés sur le terrain, ils reçoivent une première formation de deux semaines au cours de laquelle on leur apprend les grades, à s'habiller, marcher au pas, obéir aux ordres reçus, utiliser une arme et une boussole. À quoi s'ajoutent, pour participer à l'opération Sentinelle, des techniques de combat rapproché, du secourisme et une formation renforcée en tir de combat. « On ne met pas un soldat avec un fusil d'assaut dans les rues de Paris sans qu'il le maîtrise parfaitement », affirme le général Beckrich. Mais quid de son expérience, comparée à celle d'un soldat de métier ? Le général assure que les réservistes ont le même niveau de qualification qu'un militaire d'active, et pas moins d'expérience qu'un jeune sortant de l'école qui va pour la première fois sur le terrain.
Des missions diversifiées pour attirer les volontaires
L'armée bichonne ses réservistes. Puisque entrer dans la réserve repose sur le volontariat, et que l'engagement peut varier de un à cinq ans, il s'agit d'être attractif en proposant des missions diversifiées : opérations de sécurité, gestion des catastrophes naturelles, maintenance de matériels, surveillance des feux de forêt, missions informatiques, de droit financier ou de traduction, protection d'installations, contrôle naval du trafic commercial, surveillance des côtes… Les sémaphores fonctionnent ainsi avec 50 % de réservistes, ce qui évite de bloquer du personnel d'active 24 heures sur 24 sur des tâches répétitives, au risque de le faire périr d'ennui et de le voir ne pas renouveler son contrat dans l'armée. En effet, il faut aussi fidéliser les militaires professionnels ! Le réserviste, lui, sur une douzaine de jours, ne devrait pas avoir le temps de se lasser. Car, au-delà de l'amour de la France et de l'envie de servir, les soldats de réserve trouvent dans l'expérience militaire une occasion de flirter avec l'aventure, de faire des rencontres et de vivre « l'esprit de camaraderie et d'entraide ». Selon Amaury, il y a « une ambiance du tonnerre » dans la 5e compagnie du 1er régiment de la Légion étrangère. Hélène, elle, affirme que jamais dans le civil elle ne trouvera cette « mentalité particulièrement solidaire ».
C'est le rêve de partir en opex, les opérations extérieures, qui pousse certains à entrer dans la réserve. Pour 2 % de réservistes, le rêve se concrétise, ils sont envoyés au Proche-Orient, au Niger, partout où la France intervient. Intégrés aux forces spéciales, ils apportent un appui en matière de renseignements, notamment. Grâce à eux, un otage d'Aqmi a été libéré au Mali au printemps dernier. Ces réservistes-là ont suivi un entraînement plus que particulier : ils ont été testés pendant des stages commando, lâchés trois jours dans la nature sans manger ni dormir. Tous les profils figurent parmi les postulants, du pilote d'A380 à l'éboueur. Et pas besoin d'être bâti comme Rambo pour emporter le morceau de la sélection, c'est le mental qui fait la différence.
Participer à l'effort de guerre
Les armées considèrent que pour être efficace, le réserviste doit effectuer au moins 20 jours de service par an. La loi impose à l'employeur de lui en accorder au minimum 5. Certaines entreprises en octroient 20, voire 30, après avoir signé une convention avec la Défense. Leur façon de participer à l'effort de guerre. Mais de nombreux salariés préfèrent se cacher, craignant que cela nuise à leur carrière, et prennent sur leurs vacances ou leurs RTT à l'insu de leur société : une convention signée relève de la volonté du dirigeant, pas forcément de celle du chef de service, qui peut voir les absences d'un mauvais oeil.
Olivier, 50 ans, n'a pas ce problème, puisqu'il dirige sa propre PME. Il n'a pas d'enfant, mais une femme formidable, qui accepte qu'il parte en mission deux mois tous les deux ans : « Pour partir dans un excellent état d'esprit, il faut le soutien de l'employeur et de la famille, sinon il ne faut pas partir. » Ses missions de renseignements en Yougoslavie, en Afrique, au Proche-Orient, « éprouvantes mais exaltantes » l'ont tenu « en haleine » et lui ont permis de travailler « avec des hommes et des femmes qui ont une intelligence de situation hors du commun », raconte-t-il.
Élodie, 41 ans, infirmière en réanimation à l'hôpital d'Annecy, partage cette exaltation. Pour le personnel médical, les opex sont une occasion unique d'exercer une médecine différente et d'avoir des échanges humains et professionnels inédits, comme en Afghanistan en 2014, où elle travaillait au sein d'une équipe internationale. Elle a participé en Guyane au démantèlement d'un camp de 800 orpailleurs illégaux armés jusqu'aux dents. Marcher dans la jungle avec 15 kilos sur le dos – réserve d'eau, nourriture, pharmacie –, c'est dur, surtout quand on a mal fait son sac, mais cela permet de découvrir une « solidarité et des valeurs » qu'elle n'avait « jamais touchées du doigt ». En mission, tout le monde se serre les coudes, « on part ensemble, on revient ensemble », quitte à porter le sac du voisin. Elle revient dans son hôpital toujours « boostée », avec de nouvelles idées pour améliorer la prise en charge des malades.
Les avantages sans les inconvénients
Pour Stéphane, 45 ans, médecin urgentiste et légiste à l'hôpital d'Angers, trois enfants, exercer son métier dans un milieu dégradé est un défi professionnel. Les populations en détresse qu'il côtoie l'aident à « remettre les pendules à l'heure » et à « cesser de râler sur nos conditions de vie en Occident ». Et le danger qu'il court ? « En opex, le principe de précaution n'existe pas. Mais si on part, c'est qu'on a confiance dans la manière dont la mission a été préparée. »
Au retour, il y a toujours un moment de flottement : « En opex, on n'est jamais seul et on est délivré des contingences matérielles, rapporte Élodie. Le matin, on n'a pas à se demander comment on va s'habiller ou ce qu'on va manger le soir. » Une fois rentré, il vaut mieux vite se remettre dans le bain de la vie civile. Mais bientôt l'envie de repartir taraude. S'ils sont si impatients de rempiler, pourquoi ne deviennent-ils pas militaires à plein temps ? Surtout pas ! Ils veulent conserver leur « liberté », le côté « à la carte », « très confortable », de la place de réserviste, et « avoir une vie » à eux. Les valeurs militaires, oui, mais les contraintes de l'institution, non merci.
( Source : article du Point, Par Alix Ratouis Modifié le 17/02/2016 à 13:56 - Publié le 17/02/2016 à 08:02 | Le Point.fr ) -
By Bouchon-Gras 49
Pour être réserviste à la Légion étrangère:
1- Il faut être volontaire,
2- Apte physiquement,
3- Etre de nationalité française, ou ancien militaire engagé à titre étranger volontaire pour servir comme réserviste dans la Légion étrangère,
4- Remplir les conditions générales d’emploi dans la réserve de l’Armée de Terre.
5- Prendre contact avec le bureau réserve des régiments qui vous intéressent (liste en bas de page) soit par téléphone, soit en envoyant un curriculum vitae et une lettre de motivation. Vous pouvez aussi écrire à Monsieur le Général commandant la Légion étrangère. Bureau Réserve. Quartier Viénot. B.P. : 38 - 13998 Marseille Armées
Réserviste à la Légion étrangère c’est :
1- Servir comme officier, sous-officier ou militaire du rang, que vous ayez ou non une expérience militaire antérieure.
2- Occuper les mêmes emplois que le personnel d’active, soit au titre de compléments individuels, soit au sein des unités de réserve des régiments Légion.
3- Renforcer certaines fonctions et assurer la continuité du commandement en période d’activités intenses.
4- Activer périodiquement des postes non pourvus en permanence.
5- Répondre aux besoins dans des spécialités rares ou sans équivalence militaire.
Vous pouvez servir 30 ou 60 jours par an (jusqu’a 90 ou 120 sous certaines conditions) en fonction de vos impératifs professionnels et des besoins de votre régiment, selon un calendrier prévisionnel que vous aurez défini conjointement avec votre unité.
La Légion étrangère vous assure de servir dans un cadre juridique, avec une solde définie par la loi. Vous aurez votre place au sein de la Légion étrangère et le déroulement de votre carrière se fera en fonction de votre engagement personnel.
Les unités qui intègrent des réservistes sont :
Si vous n’êtes pas un ancien légionnaire. Vous pouvez servir dans une des deux compagnie de réserve de la Légion. Une compagnie au 1er REG et l’autre au 2ème REP.
Si vous êtes un ancien légionnaire. Vous pouvez servir en complément individuel dans les régiments listé ci-dessous.
Commandement de la Légion étrangère Aubagne Quartier Viénot BP 38 13998 Marseille Armées
1er Régiment étranger Aubagne Quartier Viénot BP 38 13998 Marseille Armées
2ème Régiment étranger d’infanterie Caserne colonel de Chabrières 30998 Nîmes Armées
2ème Régiment étranger de parachutistes Camp Raffali 20260 Calvi
1er Régiment étranger de cavalerie Quartier Labouche 84875 Orange cedex
4ème Régiment étranger Quartier capitaine Danjou 11407 Castelnaudary
1er Régiment étranger de génie Quartier général Rollet 30290 Laudun
2ème Régiment étranger de génie Caserne maréchal Koeing 84390 Saint-Christol
Informations diverses :
1- Le personnel de réserve disposera d’un paquetage à titre permanent. Les unités de réserve faisant partie intégrante de leur régiment, elles en auront la tenue et les traditions. Cependant, seules les personnes ayant servi à titre étranger porteront le képi blanc.
2- La formation initiale permettra au réserviste d’acquérir les savoir-faire élémentaires qui seront ensuite mis en pratique en vue d’un premier emploi. La formation d’entretien et de perfectionnement est définie pour chaque réserviste en fonction de ses aspirations, de son potentiel et des besoins de la Légion. Elle permet de parfaire les connaissances ou d’accéder à des responsabilités supérieures.
3- Les Unités d’Intervention de Réserve U.I.R. (ancienne appellation Unité de Réserve de Régiment Professionnalisé U.R.R.P.) a vocation, du fait de son organisation, de ses équipements et de son niveau de préparation opérationnelle, à assurer des missions simples de sécurité générale dans le cadre d’engagements de basse intensité. L’U.I.R. n’est pas seulement une entité administrative, elle est bien une unité à part entière, clairement identifiée et, elle est aux ordres d’un cadre de réserve exerçant la plénitude de son commandement.
4- Les limites d’âge pour être réserviste : Pour les personnes n’ayant aucune expérience militaire, l’accès à la réserve se fera via la préparation militaire, donc avant 30 ans. Pour ceux qui auraient déjà effectué des activités militaires, la limite d’âge d’accès à la réserve est de 50 ans pour les militaires du rang pour les cadres la limite d’âge par grade est indexée sur les personnels d’active, majorée de 5 ans.
Sites des compagnies de réserve Légion étrangère :
Compagnie de réserve du 1er REG
Compagnie de réserve du 2ème REP
( Source : Servir et Défendre )
- Il est possible de s'engager dans la Réserve Opérationnelle au sein de la Légion-Etrangère dans les Régiments suivants (en Compagnie de Réserve): 2ème R.E.P. , 1er R.E.G. , 2ème R.E.I., 2ème R.E.G. (en fonction des aptitudes et des places disponibles).
- Il y a également des postes à pourvoir dans tout les Régiments Légion en complément individuel (spécialistes divers) en fonction des besoins des Régiments.
- Envoyer une lettre de motivation avec C.V. au Commandement de la Légion Etrangère ou directement au Bureau Réserve du Régiment (voir rubrique adresses).
- Si vous avez été retenu, vous serez convoqué pour un entretien individuel au Régiment afin de mieux vous connaître et évaluer vos aptitudes physiques, vous passerez également votre visite médicale d'aptitude afin de confirmer ou non votre engagement au sein de la Légion-Etrangère en compagnie de réserve ou en complément individuel en fonction de vos desiderata, connaissanses, disponibilités, spécificités militaires et/ou civils et des besoins de la Légion.
( Source : Beret vert )
Les futurs réservistes de la Légion en formation
Ils en ont pour treize jours. Treize jours de Formation militaire initiale de la réserve pour acquérir les savoir-faire élémentaires du sapeur et devenir des réservistes opérationnels du régiment de la Légion étrangère basé à l’Ardoise.
Durant ce court laps de temps qui a débuté cette semaine, le groupe composé exclusivement de jeunes hommes volontaires âgés de 18 à 23 ans vont être encadrés par la 5e compagnie du 1er régiment étranger de génie. Après avoir appris les règles de fonctionnement de l’armée en général et de la légion en particulier, il sera temps d’entrer dans le dur : maniement des armes, techniques de secourisme, topographie ou encore self-défense.
Une fois cette formation passée, et les tests validés, les jeunes réservistes signeront l'engagement de servir dans la réserve, avant de repartir en formation durant quatre semaines. Ceux qui seront déclarés aptes, pourront être déployés dès le mois d’août dans le cadre de l’opération sentinelle.
Les informations pratiques :
Pour intégrer la réserve opérationnelle, il faut :
Être volontaire. Être de nationalité française. Être âgé de 17 ans au moins. Être en règle au regard des obligations du service national. Ne pas avoir été condamné à la perte de ses droits civiques ou à l’interdiction d’exercer un emploi public, ni à une peine criminelle. Posséder l’ensemble des aptitudes requises et notamment physiques. Le réserviste s’engage pour une durée de 5 à 30 jours de service par année civile, durée qui peut être portée jusqu’à 150 jours en cas de nécessité liée à l’emploi des forces armées (sur la base du volontariat et de la disponibilité).
Le réserviste opérationnel perçoit, comme tout militaire en activité, une rémunération appelée «solde», non imposable (par exemple : la solde d’un militaire du rang est d’environ 50€ net/jour, soit environ 1500€ net pour 30 jours de réserve, hors prime de terrain, environ 35€/jour).
Informations : bureau Réserve au 04.66.50.77.71 ou recrut.reserve.terre1reg@gmail.com
Source de l'article: objectifgard.com - Photo DR
Le 2e Régiment Étranger de Génie :
La réserve
Rôle et missions
Lors de la refondation de l'Armée de Terre en 1999, la politique d'emploi et le format de la réserve ont aussi été profondément transformés. Les régiments de réserve ont disparu et ont été remplacés par des compagnie d'intervention de réserve (CIR) ou des compléments individuels au sein des régiments et organismes. La 5ème compagnie de Réserve augmente son format de jour en jour et s'intègre pleinement à la vie du régiment.
La composante réserve complète les capacités opérationnelles du régiment de plusieurs façons :
La compagnie de réserve remplit des missions communes de l'armée de Terre en opérations intérieurs telles que Vigipirate ou la surveillance de feux de forêt. La CIR participe à la formation et à l'entraînement des unités opérationelles du régiment en intervenant dans l'animation ou la surveillance de points sensibles. Les compléments individuels de réserve occupent des postes techniques et administratifs pour faire face à des pics d'activités Tout réserviste participe éventuellement aux opérations extérieures, à titre exceptionnel.
Organisation
L'unité spécialiste de réserve (USR) se constitue exclusivement d'officiers de réserve, de sous-officiers de réserve et de militaires du rang de réserve. Son effectif devrait, à terme, atteindre 70 hommes. Elle est dotée d'un bâtiment pour le logement et le fonctionnement courant. En plus de l'UIR, des compléments individuels existent depuis la création du régiment.
En fonction de leurs capacités, de leurs aptitudes, de leurs compétences, et de leurs souhaits, les réservistes sont donc affectés et intégrés soit dans la compagnie, soit dans les différents services du Régiment.
Le bureau réserve, situé à l'état-major du régiment, est le point d'entrée unique pour tous les réservistes et pour toutes les questions inhérentes à la composante réserve.
Les activités de formation au métier de soldat et de la spécificité génie montagne seront programmées pour assurer pleinement les missions aux cotés des légionnaires. Esprit de corps, cohésion, performance, rigueur et entraide sont des valeurs acquises ou développées lors des différentes convocations.
Recrutement
Le candidat désirant s'engager au sein de la composante réserve du régiment doit avoir un profil physique et intellectuel adapté.
Le candidat adresse au chef de corps du Régiment (à l'attention du bureau réserve) une lettre de motivation et un CV. Cette candidature sera proposée à un "employeur" éventuel.
L'adjoint réserve, officier de réserve directement subordonné au chef de corps, recevra les candidats et proposera au commandant d'unité le CV.
Formation
Selon son potentiel, le réserviste suivra différents cycles de formation. Il commencera par une semaine de formation initiale de réserviste (FMIR) en tant que militaire du rang. Il poursuivra éventuellement par deux stages de deux semaines à Saint-maixent pour accéder au grade de sous-officier. En dernier lieu, une formation d'un mois à Coëtquidan lui permettra de devenir officier de réserve.
Une remise de bérets au sommet !
Le 2e REG a dispensé une formation militaire initiale aux nouveaux réservistes. A l'issue de leur instruction, leurs bérets ont officiellement été remis par le chef de corps au sommet du mythique Mont Ventoux.
Les réservistes participent en outre aux activités de tradition du corps.
Contact
recrutement.reserve.2reg@defense.gouv.fr
Par courrier:
2e Régiment étranger de génie - Recrutement réserve
Quartier Maréchal Koenig
84390 SAINT-CHRISTOL
Des informations complémentaires sont consultables sur le site de la Délégation des Réserves de l'Armée de Terre (DRAT)
https://fr-fr.facebook.com/reserviste2reg/
Le 1er Régiment Étranger de Génie :
http://1reg.legion-etrangere.com/mdl_media/doc/10/devenir-reserviste-au-1-reg.pdf
http://1reg.legion-etrangere.com/mdl/photo/photo_liste.php?photo_theme=30&dossier=reserve
Le 1er Régiment Étranger de Cavalerie :
Augustin : la Légion dans le cœur, la réserve comme passion
Le 1re classe Augustin, 21 ans, est réserviste opérationnel au sein de l’escadron de réserve du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) depuis presque 4 ans. En mars, il a été déployé aux côtés de soldats d’active à Marseille, dans le cadre de l’opération SENTINELLE. Rencontre avec un jeune homme qui sait ce que s’engager pour son pays signifie.
Pourquoi avoir choisi d’intégrer la réserve opérationnelle au sein de la Légion ?
Originaire de la banlieue de Lyon, j’ai passé un bac ES avant d’entamer un cursus en fac d’histoire. Alors que j’étais guide au musée d’histoire militaire de Lyon, j’ai souhaité m’engager pour mon pays. J’ai donc demandé à intégrer la réserve militaire opérationnelle à 17 ans, après une semaine de période militaire découverte (PMD) à Besançon. Je suis fier aujourd’hui de servir les traditions et l’esprit de la famille Légion à laquelle j’ai choisi d’appartenir. Je fais même partie depuis 2010 de l’amicale des anciens de la Légion étrangère de Lyon où j’étais « aide de camp » de feu le colonel (er) COTTE, homme et officier de valeur qui m’a tout appris.
Comment vous êtes-vous engagé comme réserviste ?
Le 13 juin 2012, j’ai poussé la porte du CIRFA de Lyon pour monter mon dossier « réserve » dans la Légion et choisir un régiment. Le 1er REC s’est imposé à moi : une forte culture opérationnelle alliée à la rapidité d'exécution de la cavalerie légère blindée et à la rigueur de la Légion étrangère. J’ai donc rejoint « mon » régiment pour 15 jours de formation militaire initiale du réserviste (FMIR) où nous percevons le paquetage, apprenons à marcher en ordre serré, passons le redouté parcours d’obstacles, des tests en course, de l’instruction au tir FAMAS, du secourisme et du combat rapproché. Motivé et avec un bon esprit de camaraderie, je suis sorti major de promo.
Quelles missions avez-vous déjà effectuées ?
Sur mes 40 jours annuels de réserve, j’ai déjà été déployé avec mes camarades réservistes pour assurer des gardes au régiment, ainsi que sur le camp de Canjuers par exemple. Je consacre un week-end par mois à l’instruction, au maintien des acquis comme les transmissions, la topographie, le tir, le combat rapproché,... Le référent réserve du régiment nous convoque à l’avance, ce qui nous permet de nous organiser en conséquence. Je rentre par exemple tout juste d’une mission de plusieurs semaines dans le cadre de l’opération SENTINELLE à Marseille avant de repartir bientôt pour assurer l’encadrement de la prochaine FMIR de mon régiment, à Carpiagne.
Comment s’est déroulée cette mission SENTINELLE ?
J’ai rejoint un groupe constitué de soldats d’active du 1er REC et ai ainsi effectué des patrouilles aléatoires, en statique et dynamique, devant les sites sensibles de Marseille. Seul réserviste de mon unité, être inséré aux côtés de mes camarades légionnaires d’active était très instructif. Pour ma première mission sur le territoire, j’ai également découvert l’accueil très chaleureux et reconnaissant des Marseillais : cela m’a fait chaud au cœur et m’a motivé pour braver le froid, la nuit et la fatigue ! SENTINELLE, c’est notre cœur de métier car on assure la protection de la France et des Français de tout acte terroriste. Cette mission m’a conforté dans mon choix d’intégrer prochainement la Légion comme militaire d’active. Je souhaite désormais m’engager et tenter le concours de sous-officier au sein d’un régiment de cavalerie légère. Ma famille et ma petit-amie me soutiennent dans ce choix ; c’est le colonel (er) Cotte qui serait fier de moi…
( Source : Défense )
VAUCLUSE/1er REGIMENT ETRANGER DE CAVALERIE Béret vert mais pas Képi blanc
Pour faire acte de candidature pour l’unité d’intervention de réserve du 1er Régiment étranger de cavalerie, il faut avoir entre 18 et 45 ans.
Depuis juin 2011, le 1 er Régiment étranger de cavalerie était autorisé. Depuis le mois d’octobre, ça se met en place. Arme exclusivement professionnelle jusqu’à ces deux dates, la Légion évolue en se constituant une unité de réserve. Composée de 150 éléments elle sera commandée par le capitaine Grégoire Ringeval qui a en charge aussi le recrutement : « Nous avons besoin d’officier, de chef de peloton, de sous-officiers et de militaires du rang. »
L’officier ingénieur à la ville donne trois sources possibles : « Il y a les anciens légionnaires ou les anciens d’active qui veulent replonger. On accueille aussi ceux qui ont effectué un service volontaire ; mais aussi des jeunes qui veulent découvrir l’armée. »
S’il ne cherche pas des athlètes, le capitaine sait bien que le béret vert oblige ! : « On ne demande pas l’impossible mais ça veut dire qu’il ne faut que s’entraîner pendant les périodes au régiment. Je crois que c’est comme cela que se fera la sélection. Ceux qui ne feront pas l’effort partiront d’eux-mêmes. »
Il précise qu’il n’y a pas de véritable sélection : « On cherche des volontaires pour des contrats de 30 jours annuels, voire plus avec des avenants en fonction des budgets. »
Certes les réservistes légion porteront le béret et les attributs du 1 er REC mais pas le Képi blanc réservé aux seuls engagés et formés, comme le rappelle le capitaine.
Grégoire Ringeval explique que les missions dévolues à son unité de réserve peuvent être d’assurer le plan vigipirate, ou répondre au plan ORSEC de la préfecture.
Il rappelle que le ministère de la Défense a lancé le plan “Guépard réserve” qui puisse mobiliser 800 réservistes en 48 heures pour une durée de 8 jours en cas de catastrophe naturelle.
( Source : Le Dauphiné )
Une compagnie de 100 réservistes pour le «4»
recrutement
Envie de participer de faire partie du régiment des «fortes têtes» sans pour autant être légionnaire, de servir le pays tout en accomplissant un vrai travail, rémunéré et avec des possibilités d'évolution, de formation ? Le 4e Régiment étranger va créer une compagnie de réservistes pour soulager, notamment, les régiments de la Légion déployés dans le cadre de l'opération «Sentinelle» avec des missions de surveillance et de patrouille dans les grandes villes et lieux fréquentés ou à haut risque. Le lieutenant-colonel commandant le «4», souhaitant rapprocher encore plus son régiment de la population, souhaite recruter localement. Les jeunes Chauriens et du Lauragais ainsi que des anciens du régiment ou de la Légion dont l'expérience permettra au groupe d'être rapidement opérationnel, peuvent postuler qu'ils aient déjà un emploi ou pas. Il leur sera proposé des contrats pouvant aller jusqu'à cinq ans. Les anciens militaires seront repris avec le grade qu'ils avaient avant leur départ. La journée de réserve est rémunérée à hauteur de 62 € minimum, solde à laquelle il convient de rajouter les primes «Sentinelle» et «Vigipirate» et cumulable avec une pension et une retraite sous certaines conditions. Quant au nombre de jours, aux périodes de réserve dus dans l'année, c'est à minima, trente journées par an, adaptables selon les disponibilités. «L'entraînement sera adapté et toujours progressif », rassure le capitaine Toulouse qui aura en charge la formation et l'encadrement. Laurent Toulouse vient en effet d'être recruté, au 1er janvier, à cet effet. Cet officier de réserve s'est engagé en 1984 et a servi successivement au 1er RI à Sarrebourg, l'école de sous-officier de Saint-Maixent, celle d'application de Montpellier, le 99RI, le 1er RCP de Martignas (33). En 2001, il quitte l'institution pour un emploi dans la logistique et intègre la réserve en 2005 au 7e bataillon des chasseurs alpins avec lequel il est parti en opération extérieure en Côte d'Ivoire et République centrafricaine
En savoir plus sur https://www.ladepeche.fr/article/2016/01/13/2254715-une-compagnie-de-100-reservistes-pour-le-4-4.html#eMeBXl5t6CqefGiB.99
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