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Par Bouchon-Gras 49 · Posté(e)
Voici un article qui je pense répondra à ton interrogation : http://www.legionetrangere.fr/index.php/79-infos-fsale/897-il-portera-la-main-du-capitaine-danjou-a-camerone-2017 J'en déduit que c'est le Père ( le général ) de la Légion qui décide de qui portera la main du capitaine Danjou, étant un grand honneur, je pense que la sélection ce fait au mérite. Et j'en déduit également que celui désigné cette année sera accompagné de celui de l'an passé. Quelques valeureux porteurs des années précédentes : Jean Danjou Originaire d'une famille de tradition militaire, il est né le 15 avril 1828, à Chalabre, de Jean et de Marguerite Balussou. Il est le quatrième d'une fratrie de huit enfants. Après des études sommaires à l’école primaire de Mirepoix, puis de Carcassonne, il travaille dès l’âge de quinze ans dans la fabrique de bonneterie de son père. Sa vocation militaire est provoquée par la visite en grand uniforme d’un ancien ouvrier de la fabrique familiale, le sous-lieutenant Canut. En 1847, il entre à l'école de Saint-Cyr. Promu sous-lieutenant, il est affecté au 51e de Ligne. En 1852, il est versé au 2e régiment étranger. Le 1er mai 1853, au cours d'une expédition topographique en Algérie, il perd la main gauche à la suite de l’explosion de son fusil. Il la remplacera par une prothèse articulée en bois, dont il se servira comme d’une vraie. Promu lieutenant le 23 décembre 1853, puis capitaine le 9 juin 1855 à titre exceptionnel au siège de Sébastopol en 1854 et, enfin, capitaine adjudant major le 18 septembre 1855. Mis en non-activité par suite de « dégagement des cadres », le 16 avril 1856, il reçoit néanmoins la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Rappelé au service le 26 mai 1856, il est affecté au 26e d'infanterie, avant d'être de nouveau nommé au 2e régiment étranger en 1857. Lors de l'expédition du Mexique (1861-1867), il est tué le 30 avril 1863 à Camerone, au cours d'une bataille restée mythique, durant laquelle 63 légionnaires (dont il avait pris ce jour-là le commandement) firent face à environ 2 000 soldats de l'armée mexicaine. Le capitaine Danjou et ses hommes se sont retranchés dans une hacienda délabrée. Malgré une démonstration de force des Mexicains, le capitaine Danjou refuse de se rendre. Les cavaliers mexicains démontés lancent alors une première attaque maladroite mais sont contraints de battre en retraite après avoir subi de lourdes pertes. Face à une situation quasiment désespérée, Danjou jure de ne jamais se rendre et demande à ses hommes de faire de même, ce qu’ils font. Il est mortellement frappé d’une balle en pleine poitrine en traversant la cour afin d'inspecter ses positions. Les hommes du capitaine Danjou, fidèles à la promesse faite à leur chef, déclinent une nouvelle proposition de reddition en dépit des tentatives d'intimidation du colonel Milan : les Mexicains font comprendre aux légionnaires qu'ils ne feront pas de quartier, s'ils s'obstinent à leur résister. À la fin de la journée, 40 légionnaires sont morts et 23 faits prisonniers. Presque tous sont blessés, et les deux tiers d'entre eux succomberont à leurs blessures au cours de leur captivité. De leur côté, les Mexicains déplorent plus de 500 tués et blessés. Les trois derniers légionnaires acceptent de se rendre, à condition qu'ils puissent conserver leurs armes et que l'on soigne leurs blessés. Acceptant les conditions de cette poignée de braves dont le courage l'impressionne, un officier mexicain francophone leur répond : " On ne refuse rien à des hommes comme vous ! ". Après le combat, la colonne de secours du colonel Jeanningros ne retrouve que des corps dépouillés. On cherche en vain la main articulée que le capitaine Danjou s'était fait faire dix ans auparavant. La prothèse est finalement retrouvée en juillet 1865 par le lieutenant autrichien Karl Grübert chez le propriétaire français d'un ranch aux environs de Tesuitlan, à 100 km du lieu du combat. Celui-ci la tenait d'un guérillero ayant participé au combat. Le lieutenant Grübert la lui rachète pour 50 piastres. Selon une autre source, la main du capitaine Danjou a été retrouvée lors de l'arrestation du général Ramirez qui la détenait. Elle est ensuite rapportée à Sidi-Bel-Abbès en 1865 par le colonel Guilhem. Depuis, cette relique est conservée dans la crypte du musée de la Légion étrangère à Aubagne. Elle est présentée tous les ans lors de la cérémonie de Camerone à la maison mère, portée par celui qui a été choisi par ses pairs (ce n'est pas nécessairement un officier, encadré par deux ou parfois trois accompagnateurs)1. ( Source : Wikipedia ) En Kabylie, cœur des opérations, Danjou n'y participait pas, faisant son apprentissage d'officier et au cours d'une mission il perdit sa main le 1er mai 1853. Il tira un coup de fusil, le canon éclata. Trop de poudre, un défaut ? toujours est-il que sa main fut déchiquetée. Les chirurgiens l'amputèrent et après de longues semaines d'hospitalisation et rééducation on lui plaça une prothèse articulée en bois. La réforme attend notre handicapé, mais il la refuse et rejoignit son corps où il est promu lieutenant en novembre 1853. La Légion étrangère manquait à notre officier, alors il s'entendit avec le capitaine Chave avec qui il permuta. ( Source : La Dépêche ) -
Par Bouchon-Gras 49 · Posté(e)
Il est toléré de circulé en tenue, en voiture en restant discret ( ne pas porter la coiffure et mettre un blouson civil... ), le tout étant de ne pas s'exposer. Les autres circule en civile et se changent dans leurs chambres, bureaux, vestiaires... ( comme une boulot civil ). Ça concerne tous les militaires ! Après les gendarme porte une arme ( ça change la donne ) et sont logés sur place. -
Par Cne Caesar · Posté(e)
Bonjour, Comment choisit-on le porteur de la main ? Est-ce le plus méritant, ou le vétéran le plus âgé (ce que laisserait entendre l'article) ? Il me semblait avoir lu que le Capitaine Danjou avait perdu sa main non pas à Solferino mais en Afrique du Nord, en 1853. Le temps de retrouver ce lien et je le poste ici...
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